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3 raisons pour lesquelles il est difficile de revenir de vacances.

Dures, la rentrée ?

Chaque année c’est pareil. L’arrivée du soleil au printemps et la douce chaleur qui verdit nos campagnes, ou notre balcon, donnent une irrépressible envie de « vacances ». Dès juin, on les attend. Pourquoi ? On ne sait pas vraiment. Est-ce physiologique ? sociologique ? les deux ?

Mais voilà, comme il y a « du » congé, une sortie, un temps sans travail, sans objet , comme c’est la tradition d’un pays évolué, on fait du vide, on s’arrête, on part loin, ou on reste dans le quartier pour  lâcher la question « travail », se reposer, se vider la tête, changer d’air, retrouver ses racines, faire d’autres rencontres, « reprendre » (haleine, contact, espoir, courage, pied, équilibre, la main sur soi)…

Ça ne marche pas à tous les coups. Assez souvent, la réalité de la trêve de masse fait que l’idéalité du rêve se casse. Enfin, bon, c’étaient les vacances quoi… Et, là, maintenant, c’est la rentrée.

Quand on revient, souvent, c’est assez dur.

Pas forcément à cause de la contrainte professionnelle revenue. Car ce qui est vraiment dur, c’est d’avoir seulement frôlé quelque chose de soi qui n’est ni le travail, ni la vacance ; ce qui est vraiment pénible, c’est d’avoir manqué la possibilité de son désir dans les deux cas.

Trois raisons à cela :

  1. Les vacances, y’en a jamais assez pour en avoir assez. Du coup, on ne va pas rentrer de vacances pour changer quelque chose au monde du travail, mais pour maintenir le goût de s’en passer, attendre les prochaines vacances.
  2. Les vacances, c’est un vrai travail, mais qui ne rapporte rien. Tout y est plus normé que dans le boulot. Sauf qu’on va dépenser plutôt que gagner. Avec une obligation de dépenser un droit acquis de haute lutte.
  3. Si ça durait on finirait par avoir envie d’en faire quelque chose et que ça fait peur, cette occasion encore manquée de liberté. Un peu comme ces gens qui, partis pour un mois , ne sont jamais revenus pour faire souche au lieu d’arrivée.

Les vacances idéales, ce sont celles qui scandent le temps entre deux projets pour suivre la respiration des envies. Pour cela, il faudrait que le travail, soit reste, soit redevienne un projet, et que le monde social respecte ou protège l’énergie productive valable.

Vivement les prochaines !

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