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Travail poussière jardin Workcare

Le travail, la poussière et les jardins…

Qu’y a t-il de plus ordinaire que le travail ? Y a-t-il vraiment une chose plus triviale ? À tout moment de ma vie, le travail me concerne, par cette zone qui est « la vie de travail », justement, et définit, par opposition, une vie personnelle, parfois de « vacances » de « loisirs » ou encore « conjugale » ou « de famille ».

Travail partout et toujours

« Le travail est une question qui me regarde, que j’aie un emploi ou pas, des rentes ou une « retraite », que je sois un dealer, un notable reconnu, un employé modèle ou un artiste. Même si je ne fais rien, justement, à cause de cela, le travail me concerne. Le travail me concerne partout et toujours ».

Prétexte

Pourrais je vraiment faire de telle sorte que le travail ne puisse me préoccuper du tout, ne jamais m’interroger ?

Il faudrait pour cela que je sois fou, de solitude ou d’isolement, tant il est vrai que le travail est toujours la dimension anthropologique et collective qui pose le besoin comme ressort principal, surtout prétexte à régler en permanence la relation avec mes semblables.

Le travail c’est les autres

Il est impossible en effet, comme dans l’histoire de la poule et de l’œuf, de savoir celui des deux éléments qui est à l’origine de l’autre, besoin et société, société ou besoin.

Ne suis-je en la société des autres que pour assurer mes besoins ? Ou est-ce la volonté première de vivre avec d’autres qui m’amène à chercher la satisfaction de nos besoins mutuels ?

La question est sans aucune importance, car tout ce qui compte c’est de savoir qu’entre les deux termes, le travail est toujours la réponse.

Sans doute est-ce là ce qui permet de penser que l’activité est une pulsion, et le travail, du Désir.

L’inceste et la guerre

Réponse utile qui nous garde de deux catastrophes majeures : la tentation de « l’inceste » (absolue indistinction, ne faire qu’un avec l’autre ou le monde), et l’addiction à la guerre (absolue séparation, n’être plus qu’un face au monde et aux autres).

Ce que l’on peut résumer en disant le travail est le lieu parfait de l’articulation initiale de l’individuel et du collectif. « Pour soi, on travaille pour les autres »

Identité

Tout de suite s’ouvre en miroir la dimension de l’identité. L’identité, en effet, c’est se trouver des semblables pour se découvrir unique : « Je suis comme les autres, mais je suis le seul à être comme les autres de cette façon ».

D’un certain point de vue le travail est le premier creuset de l’identité, et l’identité professionnelle, le résultat « sociétalisé » des premières dimensions d’une identité humaine.

Arnaque

Si c’est bien cela, on ne s’étonnera plus de ce que des circonstances font surgir le travail comme une revendication d’existence, et les rêves de ne plus travailler comme l’une des plus belles arnaques des temps modernes.

Le travail est. Il est psychiquement nécessaire comme utilité à la survie certes, mais aussi comme liaison à l’existence.

Poussons le bouchon jusqu’à dire que les morts travaillent encore : poussière et cendres amendent et abondent toujours un peu les jardins, et les souvenirs…


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Mots clés : contrat de travail; ministère du travail; code du travail; 

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