Le Désir de travail sans malentendus
19 novembre 2013 • Identité Professionnelle • Lecture : 5 minutes • par Roland Guinchard
Le Désir de travail sans malentendus ?
L’association « Pratiques Sociales » organisait du 18 au 20 Novembre les IXXèmes journées d’études de son réseau, sur le thème : Travail, management, performance, entre contraintes et inventions.
J’y étais invité à prononcer une conférence sur le Désir de travail.
L’accueil et l’ambiance furent très sympathiques et le public, composé de travailleurs sociaux, était à priori favorable au point de vue analytique car l’association créée par SAÜL KARSZ se réfère explicitement (entre autres) à Freud et Lacan, avec une ouverture au débat qui est rare.
L’accueil du concept de désir de travail semble avoir été positif et a suscité beaucoup de questions dont quelques unes étaient liées à des malentendus. Cela me donne l’occasion de reprendre le concept d’une façon toute pédagogique, qui créera d’autres malentendus, mais…
Désir et non envie.
Le désir de travail n’a rien à voir avec le plaisir, le bien être ou le bonheur au travail, ni même avec l’envie de travailler mais désigne clairement une énergie qui pousse l’humain à s’organiser « avec les autres » pour la survie de l’espèce.
Personne, aucun humain ne peut échapper au Désir de travail, chacun est concerné par ces deux forces particulières : l’amour et le travail. Ce sont deux dimensions essentielles, universelles et pulsionnelles.
Symbolique, imaginaire, réel du travail.
Le Désir de travail doit trouver dans la réalité du boulot qui l’exprime des symboles désignant sa nature humaine. Cette dernière se manifeste aussi parfois par des paradoxes (ex : harcèlement ou workaholism) ou des représentations constituant progressivement « l’imaginaire » et la réalité du « boulot », des ressources humaines et du management.
L’objet : le travail c’est « les autres ».
Le désir de travail trouve au final à se représenter dans le regard social et l’attente des autres par le biais de l’identité professionnelle. Agir sur cette dernière est la seule possibilité ouverte d’une action quelconque (gestion, coaching, management…) de l’ordre de la préservation de l’intégrité du lien au travail des uns ou des autres.
Le sujet DU travail.
Malgré les apparences, le Désir de travail présente des modalités très particulières d’une personne à l’autre. En prenant garde à ne pas confondre lien au travail et lien à l’emploi, il est possible découvrir comment chaque sujet du travail à la fois porte exprime à sa façon cette dimension universelle.
Références de l’association « Pratiques sociales » SAÜL KARSZ Page numérique mensuelle « le pas de côté »
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