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Workcare 10 principes pour prendre soin du travail

10 principes pour prendre soin du travail

Le mouvement #Workcare

Workcare à été créé pour partager du savoir, des informations et des outils entre les acteurs intéressés au maintien d’un lien réellement positif au travail.

Workcare part du constat que l’énergie orientée vers le travail concerne très profondément les personnes, les groupes, les structures sociales, l’économie, la politique, dans le monde entier, pour contrer leur tendance à l’indistinction délétère et/ou à la destruction mutuelle.

Workcare considère que le travail doit rester un acte de participation directe à l’émancipation de l’homme social, parce qu’il contribue à la régulation de la « violence » dans la société, qu’il favorise le fait d’exister ensemble et génère la volonté de préserver collectivement le monde.  

Pour toutes ces raisons le mouvement Workcare vise à assurer la qualité, la protection, l’amélioration du lien au travail, à éviter que ce lien soit négligé, à refuser qu’il soit abîmé, nié ou détruit dans ses lieux d’exercice.

Nos 10 principes – Notre mission

  1. On ne cherche jamais à qui la faute – Cherchons la solution, pas un coupable & améliorerons la situation constatée, quelle que soit la façon dont elle se présente.
  2. C’est celui qui travaille qui sait… ce qu’il éprouve au travail – L’anxiété est la source principale du malaise. Évaluons son niveau.
  3. Personnel et professionnel ne sont absolument pas séparés – Dans tous les cas la personne est le plus important. Le travail est une dimension individuelle.
  4. Le domaine du lien au travail répond mal à la statistique – Il suffit d’un seul drame pour que l’équilibre moral de la structure soit impacté.
  5. Le psycho-social n’est pas le physio-mental – Le sens ne dépend pas de la charge, mais la charge peut abimer le sens.
  6. La confidentialité et la discrétion sont absolument nécessaires – Assurons en toutes circonstances la sécurité professionnelle des personnels.
  7. Le bonheur au travail est un mythe, mais l’absence de douleur une exigence – Visons l’équilibre entre appui et carence à l’identité professionnelle.
  8. Je suis les autres – Pas de séparation absolue entre individuel et collectif. Dépassons la pure subjectivité.
  9. Soutenons les managers – Ils sont les véritables experts de leur équipe. 
  10. L’anonymat est un droit, mais la confidentialité est préférable – Car les plus grandes difficultés sont celles qui sont « sans adresse ».

La charte de Workcare

workcare

Le travail :

Le travail désigne ici toute activité humaine issue d’une force interne et de son expression, visant la survie collective de l’espèce. Il est pourvue d’un enjeu individuel de savoir, de pouvoir ou d’argent, inscrit, discuté et formalisé. Toute autre forme prenant le risque d’être assimilée à de l’esclavage.

Le lien au travail :

Depuis son « bien-être de base » jusqu’à la question de sa survie, le lien au travail doit être considéré comme un élément propre à l’humain et dont la qualité et la dynamique sont essentielles, à lui, à son groupe de référence, et à la société où il vit :

Le lien au travail est basé sur une énergie psychique propre, en partie renouvelable, mais susceptible de s’épuiser.

Le lien au travail et l’énergie sur laquelle il s’appuie, fondent une part constitutive de l’identité, (dite « identité professionnelle ») dont la valeur se situe au-delà de son expression sociologique ou sociale d’emploi, de fonction, de poste, d’âge, etc…

L’identité Professionnelle :

L’identité professionnelle présente plusieurs caractéristiques : fragilité potentielle, part de sensibilité singulière, essentielle à chaque sujet, devant être respectée à ce titre. 

L’existence de l’identité professionnelle passe ordinairement inaperçue et ne se révèle de façon claire que lors de son éventuelle atteinte, accidentelle ou délibérée, interne ou externe.

L’identité professionnelle apparaît alors susceptible d’effondrement, ou d’éclatement, pourvue de pathologies spécifiques dont il faut la protéger en permanence.

Fonction Symbolique :

La dimension symbolique est ce qui est apporter à toute personne qui travaille. Ce sont les données minimales (origines, repères, limites) indispensables à la compréhension générale de sa situation professionnelle, et à l’effectuation réelle des tâches qui constituent son travail quel que soit la forme de son emploi, métier, activité professionnelle, fonction.

Lien au travail et identité professionnelles se renforcent chaque fois qu’est apporté à l’une de leurs composantes la fonction symbolique adaptée.

Respect et préservation :

Le lien au travail de tous, en toute circonstance de sa réalisation ou de son exercice, doit être préservé, entretenu, encouragé, reconnu chez chaque personne, indépendamment de considération économique ou politique que le lien anthropologique au travail dépasse fondamentalement.

Principes d’action :

Pour cette seule raison, pour tout responsable d’une partie de l’identité professionnelle, d’une ou de plusieurs autres personnes il conviendrait d’accepter les principes d’action suivants :

  1. Principe de précaution : le lien au travail ne devrait jamais abimer le corps, la sphère affective ni le lien au travail lui-même et je fais ce qui m’est possible à mon niveau pour que cela devienne possible pour moi et pour d’autres.
  2. Principe de responsabilisation : le lien au travail et l’identité professionnelle sont acceptés, admis comme constituants généraux de toute personne, assumés, et intégrés à la situation de travail que je vis, crée, applique ou fais appliquer, essentielles ou secondaires. *
  3. Principe expression évaluation : Sur la base de deux articles qui précèdent j’accepte que le lien au travail soit mesuré de façon indépendante par une estimation régulière, et par la possibilité donnée d’opérer chaque année ou chaque fois que c’est nécessaire, un recueil des caractéristiques par chaque personne qui travaille (amélioration, facilitation, optimisation ou gaspillage, ennui, attaque délibérée, confusion , détérioration… ) 

*Lorsque la loi va à l’encontre ou autorise l’inverse de ce principe je m’engage à en compenser les conséquences le plus possible par la prévention, primaire si possible, au moins secondaire et tertiaire à minima (rappel). Je m’engage à le signaler auprès des autorités promulgatrices ou à la consigner pour cet usage.


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Mots clés : Roland Guinchard; Workcare; Mouvement; Prendre soin du travail

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