ça va le boulot ?
Les actualités Workcare
Actualité

Retour
Difficultés de recrutement - Et si on changeait la méthode ?

Recrutement : et si on changeait de méthode ?

De nombreuses entreprises peinent dans le recrutement ou la stabilisation de leurs équipes. Les causes et solutions se trouvent elles du côté des potentiels salariés ou dans les approches des employeurs ? On ouvre le débat.

Les gens ne veulent plus travailler…vraiment ?

Depuis plusieurs mois, de nombreux panneaux apparaissent sur les vitrines de magasins, supermarchés, entreprises, restaurant « Urgent : on recrute en CDI ».

C’est particulièrement vrai en Bretagne et dans d’autres régions qui s’approchent du plein-emploi.

On a ainsi parlé récemment dans un de nos articles de grande démission, du fait que la période post Covid avait été la source d’un refus de continuer à être payé au SMIC pour des emplois pénibles ou avec des horaires atypiques, des aides qui pouvaient démotiver un retour à l’emploi…

Encore dernièrement, lors des questions/réponses d’une conférence parlant de la transition dans les entreprises, on a eu droit à la complainte sur le fait que les jeunes (et je pense qu’il parlait de tous ceux qui avaient moins de 35 ans ce qui est assez large) ne se présentaient, pas, ne restaient pas, n’avaient plus le goût de l’effort.

Sans faire de généralité, pour beaucoup d’employeur, la tendance est donc de trouver l’explication voire la responsabilité du côté des potentiels salariés.


Faut-il changer d’approche ?

Parallèlement, depuis plusieurs semaines, j’entends très régulièrement à la radio les publicités pour un site de recrutement exposant que grâce à des questions ciblées permettant donc de faire le « tri », le patron pouvait trouver rapidement la personne idéale.

Cette publicité est révélatrice de ce qui constitue peut-être le nœud du problème : certaines entreprises sont restées ancrées dans la recherche de diplômes et d’expériences rentrant dans les « cases » au lieu de s’attacher à rechercher un profil ou des compétences.

Réduire une personne à un diplôme ou à une spécialité dans un monde du travail en pleine mutation est la plupart du temps absurde et surtout anti productif pour une entreprise si elle veut avoir des employés capables de s’adapter, de se réinventer et d’être force de propositions.

À part pour certaines professions très spécifiques, notamment médicales, quel est le pourcentage des connaissances acquises lors d’un cursus scolaire, aussi long soit-il, utilisé dans la vie professionnelle ?

Une carrière est longue et manifestement amenée à l’être de plus en plus et parallèlement elles sont de moins en moins linéaires non seulement parce qu’on ne reste plus dans la même entreprise mais surtout parce qu’on est, par choix ou contraint, amené à exercer plusieurs métiers.

Lutter contre les préjugés et les idées reçues

Comme le sujet m’intéresse, j’ai participé il y a quelques mois à une soirée théâtre interactif sur le thème « un employé nommé désir »

Je ne peux que la recommander à tous les chefs d’entreprises convaincus qu’ils ne sont pas la source du moins partiellement du problème (manifestement c’est une pièce qui tourne dans toute la France).

Avec beaucoup d’humour et en amenant le public à réagir, une telle soirée permet de mettre la lumière sur tous les préjugés, blocages et travers de chargé de recrutement qui en effet sont, j’ose le dire ENFIN, remis en question.

On voit également apparaître des initiatives originales telles que le speed dating sportif, qui permet de sortir des entretiens classiques pour que des employeurs et candidats se rencontrent au travers de la pratique du sport.

Cette prise de conscience commence en effet à percoler dans les entreprises et on voit de plus en plus d’offres s’appuyant sur des qualités humaines, de la motivation et des capacités autres que techniques et on ne peut que s’en réjouir.

L’ambiance de travail : une priorité

Changer d’approche pour recruter doit cependant s’accompagner d’une autre prise de conscience : celle de l’importance de l’ambiance de travail au sein des entreprises.

Il y aurait beaucoup à dire sur la notion de « marque employeur » qui semble être le nouveau concept à la mode. S’il ne s’agit que de proposer une belle vitrine cela résoudra peut-être partiellement la question du recrutement mais pas celle du turn-over ou de la fidélisation des employés.

Améliorer et maintenir une bonne ambiance de travail passe avant tout par un travail de fond, une autre vision du dialogue au sein des entreprises et l’adoption d’outils facilitateurs de discussion.

Workcare aide les entreprises dans cette évolution. Envie d’en savoir plus ?


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Découvrez
nos séries

Vous souhaitez lire sur un sujet en particulier ? Retrouvez nos articles classés par thème.